L’AIRM poursuit ses actions en faveur de l’emploi, retour sur les bénéfices du recrutement local
Dernière mise à jour : 12 nov.
Une convention quadripartite regroupe l’AIRM, France Travail, la Métropole de Lyon et la Ville de Meyzieu dans l’objectif de favoriser le recrutement local.
L'AIRM est devenue un acteur et un lieu incontournable du recrutement sur la Z.I. de Meyzieu, Jonage, Pusignan, avec encore de très bons résultats au 3ème trimestre de cette année 2024 :
547 postes publiés (579 en 2023), 365 hors intérim (397 en 2023)
508 recrutements (338 en 2023), 353 hors intérim (156 en 2023)
Distance domicile-travail moyenne des personnes recrutées : 10,24 km
240 tonnes de CO2 économisées, non cumulées (150 en 2023),
Plus de 1000 teqCO2 depuis 2019 grâce au recrutement local !
Recruter en local est le positionnement de l’AIRM. Tout le monde est gagnant : le salarié, l’entreprise, la collectivité et la planète !
L’année 2024 aura permis des recrutements plus nombreux qu’en 2023 malgré une conjoncture de plus en plus incertaine au cours des mois. Les entreprises disent avoir moins de mal à recruter mais font toujours appel aux services de l’équipe France Travail/AIRM.
Le ralentissement ne touche pas tous les secteurs d’activité de façon homogène et les métiers de l’industrie souffrent toujours d’un déficit d’image, ce qui permet d’envisager le maintien des Z.I. Tours et des Jobs’café en 2025 selon le même rythme (11 par an), si toutefois leur co-financement par la ville de Meyzieu et de la Métropole de Lyon restent assurés.
Les bénéfices du recrutement local : un impact environnemental et de pouvoir d’achat significatif.
La distance domicile-travail moyenne des personnes recrutées varie selon les années entre 10 et 14 km, ce qui correspond à peu près à la moitié de la distance domicile-travail moyenne mesurée sur la zone (22,9km d’après l’enquête mobilité de l’AIRM 2023). La grande majorité des trajets domicile/travail sur la zone se font toujours en autosolisme (84% en 2019, 76% en 2023, chiffres des enquêtes mobilité AIRM).
Le premier impact est écologique avec une économie de 0,6 t de CO2 par personne recrutée par an sachant que la quantité générée par une personne et par an est de l’ordre de 10 tCO2e.
Détail du calcul : 200 jours de travail x 2 x (22,9-10,2km) x 125g de Co2/km émis par un véhicule en moyenne.
Cette économie ne tient pas compte de la possibilité, pour un plus grand nombre de personnes recrutées, d’utiliser des modes doux.
Elle est acquise d’année en année aussi longtemps que le salarié reste dans l’entreprise.
Le second impact concerne le salarié, qui gagne en pouvoir d’achat, en temps de trajet et en qualité de vie. Pour un coût au km parcouru en voiture de 0,33€, cela représente plus de 1600€ par an.
L’entreprise bénéficie, grâce à ces recrutements locaux, d’une plus grande fidélité des salariés, satisfaits de travailler à proximité de leur domicile.
Et enfin, avec moins de kilomètres effectués, la collectivité gagne sur l’usure des infrastructures et sur les embouteillages.
L’analogie peut être faite avec les déchets : le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas, le meilleur trajet pour un avenir durable est celui qu’on ne fait pas !
Pour les salariés qui viennent seuls en voiture ou qui ne peuvent accéder à la zone en TCL (réseau en étoile, horaires décalés), l’AIRM a proposé à la Métropole de Lyon d’être une plateforme de lancement pour une solution de mobilité vertueuse : le court-voiturage.
L’AIRM développe le court-voiturage
L’AIRM s’est engagée en avril 2023 dans la promotion du court-voiturage auprès des entreprises de la zone, en partenariat avec Karos et la métropole de Lyon. Karos (devenu « En-covoit rendez-vous » sur le Grand Lyon) est une application sur smartphone gratuite pour les personnes cherchant une solution de co-voiturage pour leurs trajets domicile-travail.
Le bilan après de 18 mois montre les résultats suivants :
La taille critique du nombre de covoitureurs a été atteinte puisque 91 à 95% des demandes de trajets obtiennent au moins une proposition.
Le covoitureur type est un salarié plutôt éloigné de son entreprise (plus de 25km en moyenne), qui covoiture fréquemment (16 fois par mois en moyenne)
Les motivations des covoitureurs sont certainement économiques et environnementales.
D’après les données du prestataire, l’AIRM représente 18% des km économisés sur la métropole grâce au court-voiturage.
L’économie d’émission de CO2 mesurée pour les entreprises de l’AIRM est de 50 tCO2e par an.
Ces résultats sont obtenus au prix d’un nombre d’heures d’animation conséquent, auprès des entreprises et des salariés de la zone. Cet effort nécessite d’être soutenu et continu dans le temps : il faut convaincre chaque jour le salarié de ne pas reprendre sa voiture en solo le lendemain matin.
Les effets du recrutement local sont donc 3 fois plus significatifs en termes de CO2 et beaucoup plus pérennes que ceux du court-voiturage.
L’AIRM s’auto finance à hauteur de plus de 90% et a jusqu’ici été soutenue par les collectivités locales dans ces projets touchant l’emploi et la mobilité. Mais à ce jour elle n’a pas reçu de confirmation du renouvellement du co-financement de ces deux actions en 2025.
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